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    Dédié à Serge

     

    Le printemps chante ton nom

     

    L’hiver résiste encore à ta douceur sur mes lèvres.

    Et j’ai froid d’entendre la neige rugir, effacer tes pas.

     

    Ô mon errant, fils du vent, viens sur mes parchemins

    Semer tes brises et déposé en mes yeux tes sourires.

     

    J’ai besoin de sentir le soleil endormi sur ton épaule

    Et ton ombre papillonnant, recouvrant mon corps.

     

    J’ai besoin des mélodies chevauchant tes exils

    Et écouter rêver les parcours de ta tendresse.

     

    Ô mon errant, vois, le printemps chante ton nom.

    Même si l’hiver qui résiste s’enivre de givre.

     

    Vois dans mon cœur esseulé, des navires d’étoiles

    Cherchant ô mon amour, l’abordage  de ton ile.

    ©Janedeau


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    Les feuillets de l’absence

     

    Le temps se promène au gré des jours et des nuits

    Avec l’ombre des pages de notre amour effacées.

    Vois, pendant des heures, j’ai cherché l’écho de ta voix   

    Je t’ai cherché dans les prés des automnes endormis.

    J’ai effeuillé les feuillets de l’absence pour te retrouver

    Mais le temps maussade m’a laissée vide et sans joie.

     

    Une épine au cœur me transperce, mon sang se déverse

    Ma rivière bleue se tarie dans le méandre des ruisseaux

    Qui cachent les chemins de ton cœur et l’ombre de tes silences.

    Je crie vert toi mais tu ne m’entends pas ô vent qui dispersent

    Dans l’aube au crépuscule, la noirceur de mes larmes et mes mots

    Je n’ai que pour t’aimer que  la blancheur des feuillets de l’absence

    ©Janedeau 

     

     

     


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    On me dit de ne plus rêver

     

    C’était hier, tu es parti sans plus rien me dire

    Et les jours et les nuits sombrent dans l’oubli.

    Tu n’as sur les lèvres que les mots du silence.

     

    Le vent du large ne croise plus la cime des mers

    Et ta rivière bleue s’est perdue dans mes larmes.

    Il n’y a plus qu’un rideau d’écumes blanches

     

    On me dit de t’oublier, de ne plus rêver à toi

    Que tes mots n’étaient que purs mensonges

    Que ce vent ne pouvait aimer nulle âme sœur.

     

    Que sans toi le ciel éclairerait mes bonheurs

    Et que des royaumes de lune, renaîtrait un amour.

    On me dit tant de mot, de promesse et de chose.

     

    Oh c’est ce qu’ils disent, ils ne comprennent pas

    Vois, l’automne dernier gravi encore les marches

    Des palais d’hiver, des printemps et de l’été.

     

    Rien n’a changé dans la ronde des saisons

    Je plonge encore dans le flot des souvenirs

    Avec le cœur habillé de tes nuits d’automne.

     

    J’attends encore le crépuscule de tes yeux

    Et les accords de ta voix grave me dire :

    Je suis le vent et toi la mer, ma douce rêverie.

    ©Janedeau

     


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    Bonjour et bienvenue

    dans mon petit coin

    du printemps des amours


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