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Par Jane-la-rêveuse le 24 Mars 2024 à 06:37
Dédié à Serge
Le printemps chante ton nom
L’hiver résiste encore à ta douceur sur mes lèvres.
Et j’ai froid d’entendre la neige rugir, effacer tes pas.
Ô mon errant, fils du vent, viens sur mes parchemins
Semer tes brises et déposé en mes yeux tes sourires.
J’ai besoin de sentir le soleil endormi sur ton épaule
Et ton ombre papillonnant, recouvrant mon corps.
J’ai besoin des mélodies chevauchant tes exils
Et écouter rêver les parcours de ta tendresse.
Ô mon errant, vois, le printemps chante ton nom.
Même si l’hiver qui résiste s’enivre de givre.
Vois dans mon cœur esseulé, des navires d’étoiles
Cherchant ô mon amour, l’abordage de ton ile.
©Janedeau
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Par Jane-la-rêveuse le 27 Août 2022 à 04:35
Les feuillets de l’absence
Le temps se promène au gré des jours et des nuits
Avec l’ombre des pages de notre amour effacées.
Vois, pendant des heures, j’ai cherché l’écho de ta voix
Je t’ai cherché dans les prés des automnes endormis.
J’ai effeuillé les feuillets de l’absence pour te retrouver
Mais le temps maussade m’a laissée vide et sans joie.
Une épine au cœur me transperce, mon sang se déverse
Ma rivière bleue se tarie dans le méandre des ruisseaux
Qui cachent les chemins de ton cœur et l’ombre de tes silences.
Je crie vert toi mais tu ne m’entends pas ô vent qui dispersent
Dans l’aube au crépuscule, la noirceur de mes larmes et mes mots
Je n’ai que pour t’aimer que la blancheur des feuillets de l’absence
©Janedeau
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Par Jane-la-rêveuse le 25 Août 2022 à 04:29
On me dit de ne plus rêver
C’était hier, tu es parti sans plus rien me dire
Et les jours et les nuits sombrent dans l’oubli.
Tu n’as sur les lèvres que les mots du silence.
Le vent du large ne croise plus la cime des mers
Et ta rivière bleue s’est perdue dans mes larmes.
Il n’y a plus qu’un rideau d’écumes blanches
On me dit de t’oublier, de ne plus rêver à toi
Que tes mots n’étaient que purs mensonges
Que ce vent ne pouvait aimer nulle âme sœur.
Que sans toi le ciel éclairerait mes bonheurs
Et que des royaumes de lune, renaîtrait un amour.
On me dit tant de mot, de promesse et de chose.
Oh c’est ce qu’ils disent, ils ne comprennent pas
Vois, l’automne dernier gravi encore les marches
Des palais d’hiver, des printemps et de l’été.
Rien n’a changé dans la ronde des saisons
Je plonge encore dans le flot des souvenirs
Avec le cœur habillé de tes nuits d’automne.
J’attends encore le crépuscule de tes yeux
Et les accords de ta voix grave me dire :
Je suis le vent et toi la mer, ma douce rêverie.
©Janedeau
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